Le chant a de nombreux bienfaits. Si vous ne vous êtes pas encore lancé (es) ou si vous venez tout juste de le faire, je vous invite à découvrir ci-dessous les bénéfices que vous pourrez en tirer.
Pour le plaisir.
2 h après la fin d’un concert, impossible d’aller dormir. C’est l’euphorie. Il est 23h et c’est le début de la nuit. Les hormones du bonheur, l’endorphine et l’ocytocine sont libérées. Idem après une bonne répétition. Le chant est un puissant stimulant, source de plaisir.
A l’inverse, lorsque l’on se sent bien, apaisé, ne nous arrive t-il pas de fredonner? Le chant est aussi l’expression de la relaxation.
Pour se muscler.
L’action même de chanter tonifie les muscles du visage, le diaphragme et les muscles intercostaux. Au fur et à mesure que vous enchaînerez les mois de pratique vous le ressentirez. Il sera alors plus facile de soutenir le souffle puisque les parties du corps sollicitées seront plus fermes. Si la tenue du souffle est assurée, le chant est plus aisé.
Pour se soigner.
Plus loin que l’entretien du corps, chanter peut contribuer à soulager une pathologie.
Le chant permet de faire baisser la tension artérielle et booste l’immunité. Il est bon pour les appareils respiratoires et cardiaques, réduit le stress et permet de lutter contre la dépression.
Le chant en chorale permettrait également d’améliorer certains symptômes de la maladie de Parkinson en agissant sur l’ hypophonie (détérioration du timbre de la voix) mais aussi sur la mémoire et contre la douleur. (Etude de l’Université de l’Iowa, 2017).
Pour apprendre.
Lorsque l’on chante, on effectue plusieurs tâches : mémorisation, planification (anticiper sur ce que l’on va chanter), précision gestuelle et métrique (chanter en rythme), feedback (s’entendre et ajuster son chant par exemple) et lecture (lire une partition). Ce qui selon HABIB et BESSON (2008) « augmente le nombre de neurones impliqués, favorise leur degré de synchronisation temporelle et augmente le nombre et la force des connections synaptiques excitatrices et inhibitrices » ! En gros, le chant stimule le cerveau et la plasticité cérébrale ! ( La musique comme outil de stimulation cognitive dans L’ANNEE PSYCHOLOGIQUE 2012/3 (Vol. 112)).
C’est l’effet de la musique en général. D’où l’importance de la pratique du chant dès le plus jeune âge !
Pour socialiser, communiquer.
Ce sont les bienfaits du chant en groupe. S’accorder, produire du beau ensemble, se réjouir des réussites harmoniques ou travailler ensemble pour y parvenir nous force à prendre conscience de l’autre. Le chant en chorale libère du regard des autres et renforce les liens. L’activité permet ainsi de développer un sentiment d’appartenance à travers l’accomplissement individuel et de retrouver la confiance en soi.
Ainsi, le chant en chorale peut être conseillé à des personnes en situation de dépression ou isolées socialement.
Pour se la raconter ! Pour se libérer.
NON, pas pour se la raconter !!! Pour se raconter oui. Et même raconter les autres. Pour mieux communiquer et ainsi se libérer. A travers les récits des chansons, on nomme, on avoue, on ressent ce qui a été vécu ou pourrait l’être. On communique avec des mots justes, sur un ton juste pour raconter ou se libérer de ses passions et pulsions : c’est la dimension cathartique du chant que l’on retrouve dans le Blues, par exemple.
Pour transmettre.
Dans de nombreuses sociétés, les chansons sont un support pour la mémoire collective. Le Gwoka, expression identitaire de la Guadeloupe était un outil de communication, de fuite et d’évasion pour les esclaves. Les chansons, toujours chantées aujourd’hui, continuent de véhiculer les voix du passé.
Les Songlines sont des chants sacrés, « itinéraires chantés » ou « pistes de rêves » des Aborigènes d’Australie, outils de transmission renforçant le lien entre générations et la connaissance du territoire australien. Imaginez qu’un ancêtre vous transmette une partie de chant dont le texte est la description d’un itinéraire précis à pied qui raconte la création des lieux et formations naturelles. Chaque Aborigène qui en hérite sait que tant qu’il suivra cet itinéraire, il y trouvera des hommes descendant du même ancêtre totémique et ne courra aucun danger… ( A lire au sujet des Songlines : CHATWIN B., 1987, Le chant des pistes, éd. Le livre de poche biblio.).
Finalement, une chanson n’est-elle pas toujours un acte de transmission pour ceux qui, soulagés, avancent libérés ?
C’est avec plaisir que je communiquerai avec vous sur vos besoins. N’hésitez pas à laisser un commentaire afin d’en savoir plus sur vos attentes !